Bonsoir
Peu de choses neuves sur le réseau, je suis en train de faire progresser la voie gentiment, en m'adonnant aux joies du câblage. Mon réseau est prévu pour du digital pur, et je bénéficie de l'aide et l'éclairage de geo69 et gvax69 pour les conseils dans le numérique et le coup de pouce à la digitalisation de locomotives de plus de 30 ans.
J'en ai profité pour établir un synoptique pour établir le nombre de cantons et formaliser où se trouvent certains raccordements.
Ma numérotation reprend les voies impaires et paires (nord-sud et sud-nord). Les voies impaires commencent par 1 et sont dans l'ordre de passage. Idem pour les voies paires qui commencent par 2. Les voies C-*, sont celles des coulisses. La gare de Touillac a elle-même été volontairement simplifiée pour ne pas surcharger un schéma déjà bien compliqué.
En circulation normale, tous les départs et arrivées de la gare de Touillac permettant de joindre l'un quelconque des faisceaux de garage des coulisses. Dans une exploitation de ce genre, on aura typiquement 2 ou 3 trains maximum sur le réseau simultanément.
Les zones sans numérotation, notamment celles d'aiguillages, sont alimentées en permanence et non soumises au block system. Celui-ci sera sans doute assisté par ordinateur, mais dans tous les cas relativement simple : carré, ralentissement et rappel de ralentissement seront le plus complexe. Je n'ai pas encore décidé du logiciel associé, c'est bien trop tôt.
En pleine voie, on trouve deux bretelles : entre 1-2 et 2-4 et entre 1-5 et 2-1. Cela permet de faire des voies uniques temporaires (VUT) en installant des travaux sur les cantons 2-2 et 1-3. Cela permettra de corser le jeu si besoin.
En période de "je me sens l'âme d'une vache", je pourrai passer à une exploitation plus en continu, plus passive, en utilisant le raccourci (il est très court et c'est en fait la voie double qui fait une boucle) entre 2-5 et 1-2. A noter que ce raccourci croise 2-6 qui a de ce fait été choisi comme une section avec module de boucle de retournement pour parer d'éventuels courts-circuits sur le croisement lui-même (déjà eu le problème avec mon précédent réseau qui en comportait deux). Dans ce type d'exploitation 4 voire 5 trains pourront circuler simultanément, se pourchassant les uns les autres.
Concernant la partie coulisses, elle se compose essentiellement d'un faisceau traversant de 15 voies allant jusqu'à 2 mètres (en construction), d'un faisceau de 5 voies en impasse allant jusqu'à 1m40 (terminé) et d'une annexe traction de 3 voies permettant de changer de locomotive sur les rames stockées sur le faisceau. L'impasse de retournement permet de changer l'orientation d'une rame. Exemple : le Capitole a un seul fourgon générateur que par convention je situe toujours côté Toulouse, car il enfumerait la gare d'Austerlitz côté butoir. Ainsi, je dois retourner la rame selon que le train est pair ou impair en tirant jusqu'à l'impasse. Je dételle. Une machine dédiée (la V200 Roco) s'attelle à l'autre bout et part en C-2, C-3, C-4 pour rejoindre la même voie de stockage sur le faisceau traversant. On dételle la V200 et une fois cette dernière stockée, la machine titulaire peut se remettre en tête ; celle qui y était précédemment ou une autre.
Un des objectifs de ce synoptique est de définir les sections de voie qui seront soumises à des modules de boucles de retournement. Ce seront les cantons C-4, 2-6 et 1-2. Il est à noter que dans le cas du 2-6, la distance séparant le croisement de l'aiguillage situé entre 2-5, 2-6 et la boucle de retournement est d'au moins 2 mètres, c'est-à-dire la longueur du plus long train, ce pour éviter un conflit entre la partie du train encore situé sur l'aiguillage et celle arrivant sur le croisement ; je pourrais avoir 2 basculements contradictoires, voire directement un court-circuit. Il s'agit néanmoins de l'adaptation à mon réseau de ce que j'ai compris du fonctionnement du numérique et je suis preneur de tout conseil dans ce domaine. Je me tâte encore entre les modules à détection de court-circuit ou avec zone de détection (sans court-circuit). Typiquement pour ce genre d'application, je suis intéressé pour me lancer d'un arduino, mais je n'ai encore rien trouvé. Il existe toujours les modules de LDT en kit.
Actuellement, je n'ai posé qu'une fraction de la partie basse ; il me reste à poser et à connecter la fin des cantons C-3 et C-4, pour la partie voie principale. Il me reste également à poser la majeure partie du faisceau traversant. Ensuite je continuerai sur la partie haute du schéma pour compléter le bouclage du réseau. Du boulot en perspective...
Manu