Quelle voie pour quel matériel ?

Bonjour,
On parle beaucoup, à juste titre, de la compatibilité des différentes marques de voie et de leur géométrie.
J'ai fait la désagréable expérience d'avoir des rames Kato qui déraillaient systématiquement sur les aiguillages Arnold.
Sachant que j'ai du matériel roulant qui date un peu (de 10 à 30 ans) et de marques variées (Arnold, Fleischmann, Roco, Minitrix, Transmondia, Lima), quelle marque de voie vous parait la plus adaptée dans ce contexte ?

Autre préoccupation : l'entretien de la voie.
Toutes mes locos sont en analogique. Est-ce que les réseaux exploités en numérique sont plus faciles à entretenir (grâce à la nature des courants qui circulent sur la voie) ?
A moins que le meilleur remède aux problèmes de l'encrassement de la voie soit de passer au système 3 rails de Märklin en HO ?
Merci de vos commentaires.
Antimoine.

Le Kato est aux normes Américaine ( NMRA ) alors que le matériels européen est aux normes NEM
Peco qui ne fabrique que des rails permets aux matériels des deux normes de circuler sans soucis sur les aiguillages
Pour ce qui est de l'encrassement des voies ,vaste problème , il est moins problématique en DCC c'est vrai puisque le voltage est plus élevé mais pas inexistant.Seul un bon entretien des voies peut l'éviter et il existe maintenant en plus des wagons gomme ,des wagons aspirateur ,des wagons nettoyeur qui ,si on les utilisent tous les jours, sont très efficace .

Maintenant c'est sure que le digital représente l'avenir et en démarrant de rien ou avec pas trop d'ancien matériel ,c'est surement mieux de le choisir directement puisque tous les nouvelles et récentes locos sont équipé de la broche NEM pour mettre un decodeur soi meme
Mais malheureusement chacun fait en ce moment ces propres broches et système plus sophistiqué ce qui complique fortement la chose ........

RE 460 a tout dit, avant j'étais en MINITRIX mais comme je fait aussi de l'US et pour pouvoir faire circuler des "grosses" loco ricaines sans déraillement sur les aiguilles, j'ai vite investis dans des rails PECO code 55 et je ne le regrette pas. Tout mon matériel passe sans souci autant US qu'EUROPEEN.

antimoine a écrit:

J'ai fait la désagréable expérience d'avoir des rames Kato qui déraillaient systématiquement sur les aiguillages Arnold

Je suis chaussé en Arnold et j'ai de nombreuses rames Kato... qui roulent sans souci.
Pourquoi cela se passe bien chez moi ?
Au delà des soucis de normes, les premiers aiguillages Arnold marrons de la première génération n'étaient pas conforme à la norme NEM. Au milieu de l'aiguillage en mode courbe, l'écartement est de 10,5mm... Ce qui peut poser des soucis aux rames Kato, mais aussi (le comble) pour les citernes ARNOLD !
Je me suis fait piégé comme d'autres. Lorsque je suis allé à Nuremberg, le responsable de la fabrication s'en était déjà rendu compte. Ce point a été corrigé dans les fabrications suivantes.
Comment différencier les deux séries ? Les bonnes sont avec une aiguille plus longue (la partie métallique entre les deux aiguilles n'est pas au bout).

Jmarc69
N'iste qui n'a pas de beaux rails mais très faciles d'entretien (pas néttoyées en 20 ans !)

Merci pour vos réponses.
Je souhaiterais quelques précisions, si possible.
Voie Peco : code 55 ou 80, est-ce égal vis à vis du matériel ancien (10 à 30 ans) de toutes marques ?
Encrassement : je pensais que la nature du courant était plus déterminante que la tension. Passer en digital permettrait une amélioration sur ce point. Mais est-il raisonnable de faire transformer le matériel ancien ?
Voie Arnold : Je comprends donc pourquoi ça déraillait autant et ça rejoint le conseil de Transmondia qui préconisait de coller une petite languette de plastique sur une lame d'aiguillage.
Cela étant, je suis étonné que jmarc69 n'ait pas eu besoin de nettoyer ses rails depuis 20 ans. Pour ma part, je devais fréquemment passer un chiffon imbibé d'alcool. Il ressortait tout noir ! Serait-ce dû à la pollution urbaine (et aéronautique) ? ou à l'usure rapide des charbons sur certains moteurs ?
Dernier point : sur certains cantons, il fallait "mettre la gomme" pour que le train progresse, alors, qu'ailleurs, il fallait au contraire baisser la tension pour ne pas aller dans le décor. La qualité du rail Arnold aurait-elle varié à ce point en 3 ans ? ou le rail flexible capterait -il moins bien le courant ?
Merci pour vos commentaires
Antimoine.

antimoine a écrit:

Voie Arnold : Cela étant, je suis étonné que jmarc69 n'ait pas eu besoin de nettoyer ses rails depuis 20 ans. Pour ma part, je devais fréquemment passer un chiffon imbibé d'alcool. Il ressortait tout noir !

Moi aussi ! Mais pourquoi les nettoyer, alors que le profil est autonettoyant ?
Autre point : mon réseau est en sous-sol et la circulation d'air est en dessous le réseau. (voir les explications sur mon site web)

antimoine a écrit:

Serait-ce dû à la pollution urbaine (et aéronautique) ? ou à l'usure rapide des charbons sur certains moteurs ?

Pour le premier point, il faut limiter la circulation d'air. Pour le deuxième, c'est impossible à éviter.

antimoine a écrit:

Dernier point : sur certains cantons, il fallait "mettre la gomme" pour que le train progresse, alors, qu'ailleurs, il fallait au contraire baisser la tension pour ne pas aller dans le décor.

Je penche plutôt sur des soucis de contact sur les rails. Les éclisses ne sont pas des plus efficaces chez Arnold.

antimoine a écrit:

La qualité du rail Arnold aurait-elle varié à ce point en 3 ans ?

C'est qd tes 3 ans ?

antimoine a écrit:

ou le rail flexible capterait -il moins bien le courant ?

pour moi, la perception est plutôt inverse.

Jmarc69
N'iste qui hésiterait entre le Peco55 (très joli) et l'Arnold (pour l'entretien)

Dans le choix d'une marque (et type) de rails il n'y a pas que la matière et le profil de la voie qui compte: il faut compter avec la géométrie (rayon de courbure, entre autres) des accessoires (aiguillages....) et la manière dont on commande les aiguillages (moteur pour les Peco sous la table, moteurs pour les Arnold sur la table)

Bien entendu, plusieurs paramètres entrent en ligne de compte pour choisir une marque de voie. De mon point de vue, le plus important serait sans doute la fiabilité au roulement : pas de déraillements intempestifs! Viennent ensuite l'entretien, l'esthétique, la facilité de mise en oeuvre, la géométrie... Ca devient affaire de goût (et de coût!). C'est pourquoi je me demande si du Peco code 55 c'est égal au code 80 pour la fiabilité de roulement de matériel ancien de toutes marques. Par ailleurs, si la digitalisation des locos permet une amélioration pour l'entretien (?), est-il raisonnable de faire transformer ces anciennes locos ?
Pour répondre à Jmarc69 , " Mais pourquoi les nettoyer, alors que le profil est autonettoyant", j'ai été amené à nettoyer la voie car ça roulait moins bien.
J'avais acheté mes premiers rails en 1983 (!) et les derniers en 85/86, dans 2 ou 3 magasins différents.
Ce dépôt noir au nettoyage, est-ce spécifique au rail Arnold ?
Je suis allé sur ton site, Jmarc. Très intéressant, quel boulot !
A part ça, Arnold propose une astuce pour camoufler un peu ses moteurs d'aiguillage: cf image pour ceux que ça intéresse.
https://i.servimg.com/u/f15/18/10/22/13/astuce14.jpg
Antimoine.

antimoine a écrit:

Ce dépôt noir au nettoyage, est-ce spécifique au rail Arnold ?

Non. Mais dans les autres cas, la saleté gène plus car le profil n'est pas autonettoyant.
Il n'y a pas de différence de roulement entre le 55 et le 80 de peco.

Jmarc69
N'iste qui a testé les 2 codes

Tout ce qui passe sur du Peco code 80 passe sur du Peco code 55
Le 55 peco est un faux code 55 et comme il n'y a pas de relief derrière le rail,rien ne gêne
Alors a part les tout premier modèle ARNOLD et Trix ,tout passe
Pour le vraie code 55, Atlas , micro-engenering ect la c'est une autre paire de manche