Vestiges du Paris Orléans, vues de Reugny

C'est une occasion de parler d'une ligne du Paris-Orléans sur une petite section située à Reugny. Pour une documentation supplémentaire vous pouvez aller faire un tour par ici : créé par guigui28.
L'histoire de cette ligne commence en 1856 dans l' esprit du préfet d'Indre et Loire se posant la question du Fret, heu pardon ;-) la question du transport des travaux des tanneries, farines,bois,charbon de bois,gravier, vins, bestiaux.
Dans la même année Napoléon III descend à Chateau-Renault à l'hôtel de l'écu pour les enjeux, et le décret de création est signé l'année suivante. L'inauguration a lieu en 1894, bien que des sections soient déjà actives avant. Il y avait deux projets,
1/ Chateau-Renault / Villedomer / Auzouer / Neuillé-le-lierre / Reugny / Chancay / Vernou / Vouvray /Rochecorbon / Ste Radegonde / St Symphorien(Tours) et l'autre identique jusqu'à Vernou filait vers Montlouis puis St Pierre des Corps-Tours.

Via Google Maps vous pouvez copier-coller ceci : 47.482721,0.886915 et avoir le lieu précis de toutes les photos.



Sur les images que je vous propose ici, la balade commence sur l'emprise restante, à Reugny, l'objectif pointant vers la prochaine gare
de Chançay. A noter que cette ligne a été relativement vite déférée , puisque certaines portions sont parties dès 1940.




En retournant l'objectif à 180 degré à partir de la première photo, on peut de suite apercevoir un batiment de l'environnement de la gare de Reugny. Ils sont en fait encore assez nombreux, en un peu moins d'un KM, compte tenu que tous oscillent entre 1860 à 1900.



Voici le pont, riveté comme à l'époque. J'ai créé une zone pour mieux le distinguer. En dehors des outrages du temps, il a du subir un de plus, avec l'arrivée d'un engin de chantier, bien trop lourd.... crac ! Mais il est là, et il témoigne toujours.



En premier plan à gauche, la rambarde du pont, suivit d'un ouvrage en bois ( en fait une piscine cachée ) un décor qui ne dépareille pas le tout pour un peu j'y verrais bien la guinguette et les dames en crinolines...Au loin on aperçoit la gare.



En plein soleil le mur sud du bâtiment principal : la gare de Reugny. Tandis qu'un gros toutou sympa veille sur l'histoire des lieux



Encore une photo faite avec mon téléphone, cette fois en plein contre jour, mais il serait inconvenant de ne pas montrer la grande dame qui montre encore bien des atouts. Comme d'habitude pour faire de l'image, il faut demander l'autorisation et je suis tombé sur un proprio bien sympa. L'occasion de savoir que le dernier cheminot avec la dernière machine à vapeur l'a emprunté là en marche arrière pour la dernière fois en 1964. Les papiers notariaux confirment la création de la gare en 1900. Comme le proprio est invitant, je lui propose de mettre sur notre forum
son bâtiment avec un appel : Comme vous le voyez il y a toujours l'horloge.... mais sans le mécanisme ! Alors si l'un d'entre vous connait quelques adresses ?



Autre bâtiment d'époque, exhibant ses moellons, malgré la friche menaçante.



Immédiatement à côté, des ensembles industriels moins contemporains des premiers édifices, mais je me suis laissé dire qu'ils pouvaient susciter des vocations... Donc photo !



Dans une prise de vue plus large, avec la voie symbolisée, qui s'en va vers Neuillé-le-Lierre. L'emprise est à peu près intacte jusqu'à cette commune, et l'autoroute coupe l'ancienne voie. Pour les amateurs de jeu de piste via Google Earth, en fouinant un peu la voie de Vernou à Chateau-Renault est relativement visible.

Voilà, c'est tout pour le moment, et bien sûr les conversations autour de ce lieu et même de l'époque sont bienvenues. Sur une vieille carte postale en gare de Chançay, j'ai aperçu une 030. Je ne sais peu de choses de cette époque du point de vue ferroviaire, sans doute mon gout ostentatoire pour les diesels bleues... Comme vous le savez de ce que l'on disait alors de la légendaire précision de la SNCF, l'horloge de la gare de Reugny peut en témoigner de manière diabolique, enfin deux fois par 24 heures ! Retrouvera t elle les minutes qui font les heures ou doit elle rester avec l'adage : ô temps suspend ton vol...
Bonnes flâneries à tous.
JM

Superbes photos et explications très intéressantes aussi, merci de partager cela avec nous.

Belles photos bien expliquées; c'est un voyage dans le temps plein d'imagination. Merci!

+1

Section : Château-Renault - Reugny - Vouvray (24,300 km)

Mise en service : le 29 juillet 1894.
Point culminant : Château-Renault (PK 44 + 300) .

Gare de Chançay (PK 60 + 300)

Dans le fond la direction de Vouvray (Tours).

Bonjour,

Teldarius a écrit:

Superbes photos et explications très intéressantes aussi, merci de partager cela avec nous.

Superbe reportage!!...

Merci de vos compliments à tous, et également à la suite via la carte postale de Chançay. A l'instant je viens de voir cette série de cartes postales visibles par ici :
http://www.communes.com/centre/indre-et-loire/vernou-sur-brenne_37210/cartes-postales-anciennes,38.html
Accident de Vernou-sur-Brenne
Pas follement gai, mais faisant partie de l'aventure du train. Il semble bien que sur l'une des CP, l'on peut apercevoir une 030 couchée sur le flanc et qu'il y ait eu trois voitures accidentées du rapide N°11. Je n'ai pas trouvé de date sur cet épisode. Il y est fait mention de blessés uniquement
sur cette petite documentation.

La ligne de Chateau-Renault avait comme option Montlouis sur Loire, et là pas de petits ponts, car il faut franchir la Loire. Cela tombe bien puisque le projet du pont à quelques années d'avance sur celui de la ligne. Le tourangeau Romain Morandière ingénieur pour la Cie Paris Orléans préférera la maçonnerie pour l'ouvrage terminé en 1844. Premières misères : la guerre de 1870 où l'armée française en déroute fait sauter une arche. Remis sur pied l'année suivante, il aura 70 années paisibles.
Voici 1940 et une autre déconvenue, l'armée fait sauter deux arches pour tenter la retraite. Quatre ans de plus, et la mission 199 composée de plusieurs vagues de Thunderboldt et de B17 en quelques jours anéantissent la quasi intégralité du pont. Le bomber command perd deux appareils, la Luftwaffe aussi, mais les trains lourds du matériel de la Wehrmacht Heer du sud ne passeront plus là. 1945 des ponts d'attentes sont installés sur la Loire, 1946, il est reconstruit en reprenant les bases des piles de ce pont "multi-sabordé".
Des 030T en gare de Montlouis sur Loire.
N°11.
Visible aussi sur ce site :
http://passionlocos.e-monsite.com/pages/petits-trains-de-france/locos-030t-en-gare-de-bourgueil-reseau-sud-ouest.html

A noter que l'autre projet en continuité de rive ( vers Tours ) a réellement
connu un exploitant du rail, avec la ligne de tramway Vouvray-Tours en 1889.
Ils ont été en action jusqu'aux années 30, même si les volutes des tramways
à vapeur avaient de solides détracteurs.



Ici les tramways sur le pont Wilson ( en hommage au président des USA et
l'aide à la guerre 14/18 ) de Tours, dit le "pont de pierre" pour tous les
tourangeaux.

Confusion dans la description de la légende; il faut bien sûr lire la gare de Bourgueuil (tel que placé dans le lien) et non celle de Montlouis sur Loire.
Détail pittoresque à propos de Chateau-Renault, il était possible de cette gare, de partir pour aller à St Malo dès 1908. Arrêtée en 1933 et c'est pas de bol pour les heureux élus aux congés payés de 1936, pensez vous ? Non juste une facétie toponymique ce St Malo là n'a pas les pieds dans l'eau...

Premier jour de soleil radieux et de chaleur ce 10 mai 2012. Temps idéal pour continuer le parcours de la ligne de Chateau-Renaud à partir de Reugny, direction sud-ouest, votre voyage commence.
[img] Avec le lien pour la localisation ; Gare de Chançay[/img][/b]

Gare de Chançay: Il y a 160 m2 de surface, et de quoi donner des idées de serpentins ferroviaires.
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Pour y passer souvent je savais que celle ci m'attendait. La gare de Chançay. Par précaution, il faut voir si le propriétaire veut bien accepter quelques photos. Bingo mesdames et messieurs, elle est non seulement pixellisable mais elle est en vente. Comme l'horloge de la gare de Reugny, je vous passe le mot.
Sur les fils rouges figurant l'ancienne emprise allant vers Reugny, il faudra faire la très grosse commande chez Peco !
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La belle dame sise sur 3600 M2 offre sa petite dépendance. Cette lampisterie à peine trop vieillie et si le « E » manque, c'est juste le fruit d'une patine à peine exagérée , quand à l « r » il est respirable en Touraine.
[img]https://le-forum-du-n.1fr1.net/[/img]
Tout, tout tout, vous serez tout sur cette gare ci ! 37 comme Indre et Loire, et perchée à 62 mètres la voici sauvée des eaux.
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Il fut impossible à la noble dame de défendre son maquillage et ses atours avec autre chose qu'une vraie barrière. Achetée 100 francs en 1977 quelque part du côte du Mans.
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Bye bye Chançay, c'est l'heure, pas celle de sa pendule même si elle existe et est fonctionnelle, l'heure du smartphone à tout à faire comme les photos.La direction pour une centaine de mètres très en herbe, vers deux bâtiments.
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Pas très loin de là, une rue nommée malicieusement "rue de la soif" que ce château d'eau de la ligne de Chançay ne démentira pas, c'était le grand bistrot des locomotives vapeur assoiffées.
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Proche du château d'eau, ce bâtiment semble vouloir repousser tout visiteur avec ses orties prolifiques. Gardez vous de cette impression, il est désaffecté certes, mais de là à dire qu'il est sans affection non. A l'intérieur et loin de tout graffiti obscène y figure un grand je t'aime.

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Quelques mètres de plus après le château d'eau, l'ex emprise enjambe un bras de la Brenne. Comme il se doit, il est riveté et rouillé mais permet de progresser mon deux roues vers le dernier élément de Chançay.
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Dernier bâtiment en ouest sur la commune de Chançay. L'actuelle propriétaire a pris la place du garde-barrière. Cette place de choix des chemins de fer ne pouvait qu'être au top et arborer fièrement un numéro 1
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Vernou-sur-Brenne, gare d'état. Elle est visible de la route, donc de son ancienne ligne, même si le tennis club semble vouloir désormais y tracer les siennes.
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Alors ? C'est vert ou c'est rouge semble vouloir dire la pendule. Encore une horloge assez parlante, mais comme la gare est haute en tic de couleurs .. C'est sans voie ni voix, et sans doutes l'histoire d'un coucou bien las. Il était huit heures et vingt six minutes.

L'aventure continuera à Vernou sur Brenne, avec peut être quelques aiguillages imprévus. Il y aura la même ligne, les suppositions etles certitudes que l'on peut faire en ouest et en est, et au sud je terminerais par le pont de Montlouis sur Loire. A bientôt.

Superbe la suite de ce reportage, on attend la suite comme un bon feuilleton.

Bravo pour ce reportage.

Bonsoir,

Teldarius a écrit:

Superbe la suite de ce reportage, on attend la suite comme un bon feuilleton.

+ 1 Entierrement d'accord!!...

je découvre ce fil seulement ce soir et je suis sous le charme des photos mais aussi du texte plein de nostalgie, de poésie aussi et de clins d'oeil.
un coup de chapeau et j'attends avec impatience maintenant la suite de l'histoire.

Bravo pour ce reportage qui ressemble à une vraie étude de la ligne. Très très intéressant !

Merci pour ce reportage historique.

Ligne du P.O. C'est reparti. Non sans le nécessaire retour en arrière, pour vous remercier de vos félicitations via cette image d'un bâtiment de Chançay. Des quatre coins on écrit l'amour , et pas l'ombre d'une pensée plus gaillarde. L'homme est un animal au potentiel étonnant.

Vernou sur Brenne: plan de situation de votre prochain voyage, le P.O. démarre là ou la seconde peau de bitume de la D46 se termine. Mais je vous invite sans vous donner les horaires. Quelle boulette ! Heureusement c'est un Chaix avec provisions, celles de 1912 .
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Train TL n° 970 - Tours 17.15 Saint-Pierre-des-Corps 17.24 Montlouis 17.35 Vouvray 17.39
Vernou-Etat 17.44 Chançay 17.52 Reugny 17.58 Neuillé-le-Lierre 18.04 Villemoder-Etat 18.11 Château-Renault 18.19
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Cette fois c'est la pleine campagne, la ligne file vers la Loire débarrassée du bitume envahissant de la D46.


La ligne droite d'avant étant un peu longue, cette courbe pleine de douceur est comme le mois de mai, elle fait ce qui lui plait, laissant nonchalamment la peupleraie sur la gauche. Le soleil est bien chaud, l'ombre des peupliers donne de la fraicheur. Il y a juste un peu de vent sur les cimes des arbres en indice sonore, dans ce paysage pour impressionniste. Rompant le silence d'alors, les 030 devaient se faire entendre de loin.


Le voilà bien plus caché de tout les autres ponts, bien plus grand également. Une pancarte indique sa dangerosité, même s'il semble encore bien vaillant sur sa superstructure. Néanmoins si le coin peut faire l'objet d'une balade dominicale, ce serait très imprudent d'y venir avec les petits enfants.
Il a pourtant un cousin qui lui est contemporain. Quasi-invisible et très costaud situé sur Vernou, la D46 lui passe dessus, les plus gros poids lourds avec.

Dommage qu'il ne soit pas restauré, il pourrait constituer un atout pour les promenades en vélo permettant ainsi des boucles complètes. Un peu et modestement à l'instar de ce qu'à fait New York avec une ancienne ligne aérienne devenue le « Greenway ».

Cette ligne du P.O. a connu bien des avatars. Déferrée partiellement dès 1940, dernières locos diesel connues avant les années 1970, un TGV qui le coupe en deux, le bitume collant de la D46, et puis dernière estocade, la ligne venant d'Amboise lui marche carrément dessus, pour prendre le pont à sa place. Le temps n'est pas toujours courtois..

La preuve par X. Ce X21507 TER en provenance de Montlouis-sur-Loire va desservir plus loin quelques gares dont celle d'Amboise. A cet endroit précis ( sur la droite ) le P.O. disparaît.


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En exergue de cet article, je vous propose une étape à Vouvray. Je reviendrais après sur la partie nord du P.O. après Reugny. A Vernou-sur-Brenne, quelques personnes rencontrées laissent à penser qu'il y a des voies à chercher.
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2012 Vouvray, cette antiquité qui porte bien son nom, est en fait la gare de tramway Vouvray – Tours.

Vouvray ,même gare, années 1900. Le tramway à vapeur emmené par une Saint Léonard a pris la place du tramway hippomobile de 1877. Les projets industriels de l'homme mi président mi empereur sont là partout en France. Mais exit Napoléon III, la gare demeure et ne se rend pas ! Pour garder le teint clair à la mode, les dames portent volontiers une ombrelle. Très chic aussi pour les messieurs le canotier qui se dispute les crânes avec le chapeau melon digne de Chaplin, d'autant que les cannes donnent et la classe et le mimétisme. La crinoline est plus tombante, mais le corset est toujours présent. La gare, c'est le coin tendance, c'est l'endroit ou il faut être, surtout s'il vient le photographe.

Vouvray années 1900 même gare avec la Saint Leonard N°12. Il y a eut possiblement de grosses averses venant du coteau, peut être même des travaux imprécis, les caillasses jonchent le sol. Pendant que le chien donne l'angle à prendre en photo, un autre quadrupède ramène un gros tonneau. Espérons pour lui que la « vidange » viticole ait eu lieu avant la côte. C'était au temps du cinéma muet, là un homme en uniforme, et elle pas loin, il é-tait militaireu, elle a-vait sut y faireu...


Vouvray même gare 1912, arrivée des tramway Buire. Les vieillissantes motrices à vapeur font mauvais genre à à Tours. Les concessionnaires privés auront le dernier mot. La municipalité tourangelle d'alors ayant mené une opposition à leur arrivée, la vapeur provoque quelques nuages diplomatiques. L'électricité est là, les années sont folles... deux années de plus et elles seront furieuses.

Superbe, ce voyage perdu au tréfonds de notre passé et qui ressurgit ça et là par endroit comme figé dans le temps, grand merci pour cette ballade Ô combien pittoresque.

La Wallonie ... train Paris-Est, un écrin de verdure se déroule direction Namur. J'ai pas les images, mais je te salue bien, Teldarius.

suite.. après l'intermède Franco-Belge


En face de la gare, le grand Vatel, historiquement connu pour être autant le relais des voyageurs que celui des habitants. Sur la photo plus en bas on peut y voir une vieille berline de prestige, comme ici version 2012. L'avenue Brulé de la photo doit son nom au concessionnaire du tramway.

Le grand Vatel, une unique voiture plutôt cossue, est-ce une Panhard-Levassor ? Une Lorraine ? Une De Dietrich impossible à dire, le choix en constructeur Français étant très conséquent en 1900. L'industrie française étant la première d'Europe. La réputation gourmande gagne du terrain.

Dans cette image plus ancienne, le grand Vatel se nomme tout simplement l'Hôtel de la gare. On veut y faire bonne figure, marquer son rang, être dans le salon ou l'on cause. Un seul vélo, pas d'auto, les robes des femmes sont plus épaisses, les chapeaux un peu plus « Ste Catherine » et une singularité : il y a un maximum de gente féminine à la terrasse. Mais ou sont les hommes ? Partis dans le tramway vers Tours ? Le soleil est en ouest, fin d'après midi printanière... sont ils au frais dans une cave ? Quelques rondelles de saucisson des bruits de bouchon...Mais ? Commissaire Bourrel : bon sang, mais c'est bien sûr !

A bientôt.

Vous pouvez trouver un excellent complément de ces images sur :
http://www.amtuir.org/03_htu_cp/03_reseau_france_cp/tours_cp/texte_cp_tours.htm

Pour les tourangeaux en particulier et les touristes en général l'exposition prometteuse
«  Notre passé culturel » sur le patrimoine industriel de Vouvray du 19 juin au 22 juin
2012. Entrée libre de 9h à 16h30 Salle Lilas au Val Es Fleurs18 rue des Ecoles Vouvray.

LIGNE PO LE RETOUR !

Voilà deux années que l'aventure et la recherche des éléments de ligne du PO de la section Vernou sur Brenne vers Chateau-Renault s'est arrêté justement à Vernou sur Brenne. Il semble que la ligne en rive nord n'ait eu aucune continuité, mais que bien sûr via le pont de Montlouis sur la Loire, la destination vers Tours était assurée en rive sud.
Donc reprise du décor disparu au delà de Reugny vers Chateau-Renault.

Je vous en propose le plan général via GoogleMaps, en rouge la ligne disparue du PO et en vert à la fois le PO et l'actuel ligne qui descend de Chateau-Renault via Monnaie puis Tours.



Au delà de Reugny l'ex gare de Neuillé-le-lierre, ou sont venus à la parade ( et au petit resto du coin..) des amateurs de Morgan très rutilantes et en nombres !


Un peu plus loin dans Neuillé-le-lierre une autre maison de garde barrière, ou l'on devine bien le chemin ou était la voie. Pour la petite histoire en VTT ce chemin bute sur l'autoroute A20.
Voilà encore notre PO enseveli !


En approche de Villedômer premier bâtiment de garde barriére du PO.


Plus loin la ligne se perd dans la verdure,à Villedômer mais en approche de la rue des roses... mignonne allons voir !

Par là :

Un peu plus loin seul les arbres en ligne de part et d'autres soulignent l'ancienne voie, de l'autre côté une allée bitumée va vers des pavillons, les enfants de ses maisons là le savent ils ?

Cette fois à 8 km de Chateau-Renault l'ancienne ligne du PO passe sous la route principale, les arbres donnent le point de fuite de la voie.

Là tout près de Chateau-Renault un ancien édifice du PO et surtout la ligne ancienne se confond et reprend le tracé actuel.

Voici l'étape finale du jour à Chateau-Renault et dans un ballet parfait dont seuls les techniciens ont le secret, l'un s'en va au nord ( en approche sur l'image ) et l'autre s'en va au sud vers Monnaie et Tours.

Sympa le reportage. Domage que l'epoque du bitume soit passer par la.

Merci, sans doute, il nous faut un autre pays une autre couleur, pour mesurer l'espace et le coeur.

Pour les tourangeaux, mais également futurs randonneurs, une belle idée venue de nos mairies de Loire, et de  la "Loire à vélo", désormais le pont de Loire PO )est sécurisé, spécial vélos et piétons, en vous souhaitant une agréable promenade.

Un vrai beau travail d'historien du PO