Amélioration du passage des locos sur Traversée Jonction Double

J'ai récemment eu des petits soucis lors du passage de certains matériels roulant sur les 2 Traversée Jonction Double (TJD) pecco code 55 de mon réseau fixe Valarsine (https://le-forum-du-n.1fr1.net/t17452p425-mon-1er-reseau-n-deric). Ces TJDs étant à l'entrée de la gare, ça pose de gros problèmes, les locos plantant sur ces TJDs... le genre de truc bien énervant.
Des soucis donc que j'ai toujours eu en fait, mais que je n'ai jamais pris le temps de résoudre, ne faisant pas circuler le matériel ou évitant les TDJs (en sens direct ou dévié, dépendant du matériel circulant). J'ai eu ces problèmes sur une CC 72082 Arnold et une BB 67498 Minitrix, mais ces problèmes doivent être les même sur du matériels équivalents (autres CC 72000 Arnold et BB 67000 Minitrix)
Des comportements différents:
- la CC 72082 pose problème sur laTJD en position dévié
- la BB 67498 pose problème sur la TJD en position direct
Les deux TJDs en entrée de gare


Première intervention:
Nettoyage des prises de contact des lamelles, vérification du bon contact des lamelles sur les roues. Tout est impeccable, j'avais déjà revu ces "détails", en particulier sur la CC 72082 Arnold.
Sur cette dernière un des fils de prise de courant sur une des lamelles de contact était presque dessoudé. Donc remise en état.
Mais les deux machines continuent avec le même problème. GRRRRRRRRR.

En désespoir de cause, je me demande: Et si c'était un court circuit au passage des TJDs ??? C'est possible sur ce type de matériel ????
Impossible de vérifier, je ne dispose pas de matériel pour faire ce genre de détection... Un examen de l'écartement des roues sur les essieux, aussi bien de la CC 72082 que la BB 67498, met en évidence un jeu "assez important" des essieux sur les rails. J'arrive avec un bricolage à augmenter légèrement l'écartement entre les roues de tous les essieux de ces machines et réduire ainsi significativement le jeu qui existait. Résultat: le matériel passe impeccablement sur les TJDs.
J'avoue que j'étais loin de penser que ce type de problème pouvait se produire.

Ca c'est galère! Dans mon dernier projet de dépôt je me retrouve avec une TJS e une TJD; ça donne pas envie.

Pour ma part j'ai tiré définitivement un trait sur les TJDs ou équivalents, malgré le fait que c'est un appareil de voie que j'aime bien et dont l'usage soit bien intéressant.
- Il y a ce problème de contact indésirable au niveau des roues qui provoque l'arrêt des locos (du moins c'est le problème que j'ai identifié. Est ce que ça peut être autre chose ???);
- J'ai au moins deux matériels qui déraillent au passage des TJDs: RG1, motrice en tête, sur une des deux voies directes de la TJD (chose que je n'arrive pas à expliquer...), TGV Thalys, même problème sur l'autre voie directe de la même TJD !?! .

Je n'arrive pas à voir si ce sont des Electrofrog ou pas.
Si les coeurs sont polarisés, DCC Concepts préconise d'allonger à 20 cms les sections de voie faisant partie de chaque coeur pour justement éviter d'éventuels court circuits. Cette solution est évidemment possible que dans certains cas

Bonjour,

sur les TJD et TJS Peco 55 le problème est causé lors de leur fabrication.
Le plastique au coeur est un peu trop haut et beaucoup de locos sont en contact avec leurs boudins et perdent le contact électrique.

Moi, j'ai bricolé un petit outil à base d'un micro-tournevis de 0,8 mm de largeur:
J'ai aiguisé la lame à l'avant pour obtenir une sorte de grattoir.


Je l'ai utilisée pour gratter délicatement le plastique entre les rails dans le cœur de la TJD, jusqu'à j'obtienne une profondeur d'environ 1,2 mm partout. Je l'ai fait après avoir posé les voies.


Depuis, je n'ai plus de problème à Valises-sur-Mer, où j'ai aussi un TJD en gare.

Bonne bricolage,
Christian

Tous les aiguillages et appareils plus complexes comportant des parties mobiles (lames d'aiguilles) peuvent potentiellement poser des problèmes de conduction de l'électricité, et ce quelque soit la marque.

1° cause potentielle : les lames d'aiguilles (parties fixes et parties mobiles) sont alimentées par des connexions soudées ou serties sous les patins de ces rails. Il arrive (j'ai déjà eu le cas) que ces connexions se dégradent en qualité. Le fil semble tenir, mais il y a une résistance de contact anormalement élevée.

2° cause potentielle : les extrémités mobiles des lames sont articulées (1 axe à chaque raccord partie fixe-partie mobile).
Chez bon nombre de contructeurs, ces articulations ont également la mission de transmettre le courant à la partie mobile. Il se trouve que même en laiton ou autre matériau bon conducteur, il arrive que le contact électrique offert par ces articulations ne soit pas bon, pour diverses raisons : excès de jeu dans l'articulation, oxydation, etc.
Le fait d'avoir augmenté l'écartement des roues est favorable, car ainsi ça pousse davantage sur la lame et ça réduit le jeu de l'articulation.

Chez Peco gamme electrofrog, quand les pointes de coeur ne sont pas réalimentées par un contact de relais, c'est le contact entre lames d'aiguille et rail contre-aiguille qui doit faire le taf, la lame étant appliquée au moyen d'un ressort. Là aussi, c'est un point faible de la conception, car entre la lame et le contre aiguille, la crasse ou tout autre obstacle peut nuire au bon contact électrique.

Je pense que le mieux est de vérifier à l'Ohmmètre les connexions réalisées d'usine par le dessous des appareils pour s'assurer qu'elles sont bonnes, et shunter par des fils très fins et souples les articulations des parties mobiles (j'ai fait ça sur pas mal d'aiguilles Fleischmann gamme ex Roco).