Bonsoir
Voici une marque de camion Français qui a connue son heure de gloire
Pour commencer un historique tiré de Wikipédia ,c'est assez long
En 1919, Louis Willème commence par racheter les Liberty Type B de 5 tonnes destinés au Corps Expéditionnaire Américain, mais arrivés en Europe après l'Armistice, avec des lots impressionnants de pièces de rechanges sans usage.
Les premières activités de la marque sont donc la vente de pièces détachées pour les camions Liberty Truck classe B abandonnés, après le départ de l'armée américaine de l'Europe et récupérés pour des usages civils. En 1926, les nouveaux Établissements Louis Willème et Cie sont créés à Neuilly-sur-Seine et se spécialisent dans la construction de moteurs diesel, de camions et de tracteurs routiers.
À partir de 1930, Willème commercialise ses propres modèles équipés de ses propres moteurs. Ses camions sont présents dans les flottes d'entreprises de Travaux Publics, avec une réputation de fiabilité. L'entreprise se spécialise ensuite dans la production de tracteurs routiers, et spéciaux pour charges lourdes, le L10 et le R15. De ces deux modèles, le constructeur va décliner une gamme de modèles, de plus en plus lourds et spécialisés. Willème réalise un tracteur porte-char (D9), un tracteur lourd pour transport exceptionnel, des tombereaux de carrière rigides ou articulés et une version à cabine avancée.
En 1950, les établissements Willème emploient 1240 personnes qui produisent environ 70 camions par mois.
Dans les années qui suivent, par suite d'une forte baisse des commandes Willème ne va produire que 25 véhicules par mois et trois cents ouvriers seront licenciés. Pour essayer de redresser la situation, il faut innover et Louis Willème fait appel à Faget-Varnier pour créer une nouvelle cabine, la fameuse cabine à « nez de requin ». La production progresse légèrement passant de 316 unités en 1954 à 426 en 1955 et 495 en 1957. En 1958, Louis Willème meurt, son fils Pierre, et les fils des associés, Jean Schorestène et Robert Klotz, prennent la direction de l'entreprise.
Un premier accord est passé avec UNIC en 1961 mais il ne dure que dix-huit mois, les clients des deux marques n'ont pas été séduits par le véhicule issu de leur coopération.
Willème se tourne vers AEC, prestigieux constructeur britannique et BMC British Motor Corporation avec qui des contrats de coopération sont signés en juin 1962. Deux nouveaux modèles voient le jour en 1963, les « Willlème-BMC », camions légers de 1,5 à 7 tonnes de charge utile et les « Willème-AEC » de 16 à 35 tonnes. L'opération est un échec car le moteur AEC manque de puissance et les BMC ont une fiabilité très médiocre.
La production annuelle tombe à 150 unités et l'effectif salarié se réduit encore, passant de 600 à 150.
Les ateliers Willème de Nanterre, devenus beaucoup trop grands et coûteux sont transférés à Suresnes, dans des locaux partagés avec Velam.
Après avoir déposé le bilan, la société est reprise en 1971, par le groupe PRP (Perez & Raimond - Paris). L'entreprise se concentre uniquement sur la production de véhicules lourds sous la marque PRP-Willème. En 1972, une nouvelle gamme voit le jour, la série TG destinée à tracter des convois exceptionnels. Le TG.300 est un géant réservé à l'exportation, pouvant tracter jusqu'à 1 000 tonnes. Le marché se réduit encore car les transports exceptionnels ne sont pas légion en France. Dès 1978, PRP-Willème doit faire face à de grosses difficultés financières et dépose son bilan.
Quelques exemplaires de camions super lourds avec lest dérivés du TG 300 ont continué à être fabriqués sur ces mêmes bases jusqu'en 1988. Les anciennes cabines "Horizon" ont été abandonnées et remplacées par la cabine du DAF 28002
Dans la longue liste des camions fabriqués par Willème on remarque les principaux modèles d'après 1950 : le Y 10, Z 8, K 158B, L 10, LC 610N "nez de requin", LD 201 cabine avancée, LD 610B, RD 165 Saharien, RD 201 et, après le rachat par PRP, sous la marque PRP-Willème, la gamme TG avec notamment le TG 300, un 8x8 capable de tracter une charge de 1 000 tonnes mais réservé à l'exportation.
Pour commencer la gamme ,je vous propose le RD201 qui est le modèle qui suit le LD 610
en version benne entrepreneur
je vais tenter de reproduire le mécanisme que l'entreprise Marel à breveté appelé le basculeur à compas arrière
Voici le camion
maintenant l'étude de principe
benne en position route
benne en position déchargement
le principe
les éléments seront en impression 3D , les axes en acier pour plus de solidité
avant de faire le proto , il me reste encore à finaliser les détails de tous les éléments (sauf la cabine qui est presque finalisée)
A suivre