- Voilà le genre de débat qui me gonfle. Les jeunes cons et les vieux cons ? C'était mieux avant ? Les Français sont râleurs ?
- Les vieux cons d'aujourd'hui sont les mêmes que ceux d'hier, je dois en faire partie puisque je râle aussi. Sauf que le contexte n'est plus le même ente ceux qui ont connu l'avant et ceux qui sont arrivés après. Il y a des comparaisons qui peuvent servir de repères. Eh oui, avant tout était plus facile sauf peut-être les conditions de travail de certains métiers. On sortait de la guerre, tout était à reconstruire et il y a les 30 Glorieuses où, effectivement, on pouvait dépenser mais il fallait aussi compter.
- Maintenant qui est contre le progrès ? Pas grand monde. Pas de portable ni d'internet avant et c'était bien puisque cela n'existait pas. Aujourd'hui on a tout cela est c'est bien parce que nous sommes adaptés aux nouvelles technologies et nous avons du mal à nous en passer. Le problème n'est pas là. La modernité ne tient que par un fil et c'est là le danger car il n'y a pas souvent d'autres alternative. Quand tu bosses devant ton ordi toute la journée et qu'il y a une coupure de réseau, tu es marron parce que tu DEPENDS de ça. Et beaucoup de choses sont pareils, que ce soit dans les transport ou sur Serving ou autre. J'aime le progrès mais je n'aime pas être dépendant de celui-ci quand les autres alternatives ont été rayées pour servir un monopole.
- Je ne referais pas le monde, mais il faut trouver un juste milieu et une roue de secours sur tous nos modes de vie. Les petits trains sont tributaires de l'électricité qui les fait tourner, ou d'une vitrine que l'on regarde.
- Quand aux Français râleurs, moi qui suis d'origines " Latines " je peux dire qu'il n'y a pas qu'eux. C'est exprimé autrement mais c'est exprimé quand-même, à moins d'être passif et de brouter l'herbe sans relever les yeux.
- Oui, je dois être un vieux con mais je reconnais que OUI, beaucoup plus de choses étaient simples avant. A qui la faute ? Pas à moi en tous cas même si je participe à l'évolution du système. Râler ou critiquer, comme penser, reste une façon d'être libre dans sa tête.