Des goûts et des couleurs.
La vue de la gravière, prise avant la réfection du flocage, montre bien ce qu'il était devenu au bout d'une vingtaine d'années. (Voir les photos de la construction). Le beau vert clair de début d'été s'était transformé en teinte de landes écossaises automnale.
La solution retenue a été d'appliquer une ou deux couche de peinture acrylique très diluée. La couleur, un Tamya vert pétant, qui fonce légèrement au séchage, donne une belle couleur sous l'éclairage artificiel. En effet, les tubes TL blancs chauds donnent une couleur un peu plus rouge que la lumière solaire.
Routes et chemins:
Avant l'époque des tapis bitumineux, le revêtement des routes était réalisé par goudronnage et gravillonnage. Il était exécuté soit manuellement, soit avec des engins spécialisés. Les personnes d'un certain âge se souviennent encore du matériel de l'Etat de Vaud:
1- 1 goudronneuse: Camion citerne muni d'une tubulure transversale comportant des buses d'épandage.
2- Plusieurs camions d'épendage de gravillon. Ils travaillaient en marche arrière en répandant régulièrement le gravier au au moyen d'un système à rouleaux. Une fois vides, ils retournaient rapidement se réapprovisionner au site de stockage, qui était aménagé par avance à proximité. Là, ils étaient chargé ou par une sauterelle ou, plus tard, par un trax à pneus.
Ces véhicules comportaient 4 postes de conduite: Le poste principal à l'AV droite et 3 postes secondaires aux autres coins,
qui ne servaient que pour le travail, le poste principal étant utilisé pour la conduite normale sur route. Ils étaient de construction anglaise.
3- 1 rouleau à pneus.
Tout ce matériel était de couleur vert foncé, un peu taché.
Quelques jours plus tard, une balayeuse spéciale venait ramasser le gravillon éxédendaire. Ces quelques jours faisaient le plaisir des conducteurs: Lugées et planées en tous genres, carrosseries et pare-brises griffés ou tachés par les projections de gravillons étaient au programme !
La couleur des routes goudronnées était différente des routes bitumées actuelles et dépendait de la provenance du gravillon, en général locale. Le gravier concassé utilisé dans la région lémanique provient en partie des Carrières d'Arvel, au dessus de Villeneuve. Le meilleur moyen de trouver la teinte est de prendre un échantillon de gravillon dans la région.
Par ex.,dans la Montagne Beaujolaise, j'ai vu des routes jaune-ocre (Le Payis de la Pierre Dorée). En Alsace, j'en ai vu des roses (Plutôt couleur Géranium Passé).
Durant vos ballades, profitez de constituer une petite collection de pierres. N'oubliez pas de marquer la provenance !
Les photos et surtout les diapos des années 60-70 sont aussi une bonne documentation: En général, on y distingue beaucoup de détails auxquels on n'avait pas prêté attention sur le moment.
L'ennui, c'est que l'on ne peut scanner les diapos sans un équipement spécial. Si l'on na l'a pas, il faut disposer d'une bonne visionneuse.
Les chemins non revêtus, ou "chemins de terre" ont aussi une grande variété de couleurs entre le milieu du chemin et le ornières. Là aussi, l'observation, la photo et une bonne mémoire visuelle restent les meilleures sources.