- Davinci a écrit:
- Intervient également dans le calcul la variable de ''la limite de tolèrance à la tragédie'' ou plus concrètement : à partir de quel nombre de morts une situation de danger devient-elle intolérable au plus grand nombre au point qu'il se révolte
Franchement, voilà une vision des choses bien noire !
Je ne pense pas du tout que ce "calcul" soit fait par quiconque.
La raison pour laquelle les passages à niveaux à faible moment de circulation sont moins bien équipés que ceux à fort moment de circulation relève simplement de la réduction du risque par simple probabilité.
Il y a malheureusement aussi des accidents mortels sur des passages à niveau bien équipés, ce qui montre bien 2 choses :
- le risque augmente bien avec le trafic routier et ferroviaire
- le meilleur équipement ne parvient pas à éviter tous les accidents
D'ailleurs, les passages à niveau identifiés comme "préoccupants", c'est à dire ceux où il y a eu le plus d'accidents, sont en écrasante majorité situés sur des grands axes et sont pourtant bien équipés
(*).
Les pouvoirs publics et la SNCF ne laissent pas "pourrir" la situation : outre les actions de prévention par la sensibilisation des conducteurs routiers, car 98% des accidents de PN sont dûs au comportement des conducteurs du véhicule routier
(**), il existe un programme de suppression des passages à niveau identifiés "préoccupants". Leur nombre est ainsi passé de 450 en 1997 à 155 en 2014, et le nombre de morts et blessés graves aux passages à niveau a diminué de moitié en 10 ans
(*).
sources :
* Journal OUEST FRANCE
** SNCF Réseau