Bonjour à tous,
Pour plus de compréhension, je rapelle le principe du système de freinage d'un train:
Vous avez 2 conduites sous pression d'air:
1- la CG, conduite Générale, qui sert à commander le freinage.
2- La CP, conduite principale, qui sert à alimenter tout le train. (pour le freinage, mais aussi pour les portes, pour les pantographes, etc).
Ensuite, chaque élément du train, (motrice / remorque / voiture / wagon) possède un réservoir d'air sous pression, alimenté par la CP, avec un clapet anti-retour.
Pour pouvoir rouler, il faut donc de l'air dan la CP (et donc, dans chaque réservoir de chaque élément du train), pour alimenter otut le monde, et de l'air dans la CG, pour commander le desserrage des freins.
Le "signal" CG est "actif à l'état bas". C'est à dire que pression basse = freiner, et pression haute (5 bars) = desserrage.
Pour freiner, on fait baisser la pression de la CG, (de 5 à 4 bars par exemple). et cela va servir à commander à chaque élément du train de freiner, utilisant la "force" du réservoir local.
Ainsi, en cas de rupture du train (entre 2 voitures par exemple), la pression CG chute à 0, et cela commande le freinage à tout le monde, et chaque élément du train a de l'air (dans son réservoir local, car la CP est aussi à 0) pour effectuer le freinage.
Il est donc impossible d'avoir un train qui ne peut freiner SAUF SI:
1- Ni la CP, Ni la CG ne sont sous pression (cas de la rame TGV-A qui s'était encastrée à Châtillon.
2- Si la CP n'alimente qu'une partie du train (cas d'un RER qui s'était encastré dans un autre à la Gare de Lyon : seul le 1er élément de la rame avait de l'air, le reste de la rame n'avait pas d'air, la rame n'était pas en capacité de freiner nominalement).
Dans les 2 cas, se sont des erreurs d'exécution de consignes traction / manoeuvre qui étaient en cause...
a+