LR 800 de mars 2014 : Un numéro anniversaire

Je connais aussi, je suis correspondant de la Montagne. Je ne bosse que dans les domaines politique et gastro, si on fait appel aux organisateurs pour faire une pige c'est qu'on a plusieurs événements à couvrir le même jour et qu'on ne peut être partout, ou que notre emploi perso nous empêche d'être présent.

On se rapproche donc du même problème que pour les magazine sus-nommés !      

pas du tout, il ne faut pas confondre un encart de 20 lignes sur une ou deux colonnes avec un reportage.

Le principe est rigoureusement le même. Par manque de temps (à priori, le rédacteur en chef fait autre chose qu'écrire des articles. Il relit ceux des autres, organise les sommaires, définit les orientations, etc...) ou parce que l'on pratique d'autres échelles (si on est très doué en Z, pas sûr qu'on le soit aussi en II), le rédacteur en chef ne peut écrire des articles dans la revue sur telle ou telle échelle. Il demande donc à d'autres de le faire et on les recherche activement. La logique est rigoureusement identique.       

Je ne parle pas des reportages mais des articles de bidouillage et/ou de construction.

je pense que des boites comme loco revue ou rmf ont un peu plus de personnel qu'un rédac chef (dont ce n'est pas le boulot de pondre des articles) pour couvrir le terrain. Je vais même me permettre la comparaison avec le bulletin de l'AFAN, qui n'est pas commercial, mais ma fois pas plus mal foutu que les deux autres.
De plus on ne peut comparer que ce qui est comparable; une revue avec une autre, un quotidien avec un autre! Le travail n'est pas le même.

Pour calmer le jeu ,je rappelles que c'est la meme chose dans toutes les revues ferroviaire ,si on leur envois un article intéressant , de préférence écrits en Français (bon Français ) il le passe généralement mais pas forcement le numéro d’après
Sans la pub, les revues auraient un prix de vente exorbitant donc il faut faire avec , ou ne pas en acheter

la pub dans les revues ne me gène pas, bien au contraire si elle est bien ciblée. Je dirai même que le peu qu'il y a dans les revues Françaises me désole. On aurait peut être plus de reportages si on avait plus de pub pour les faire vivre.

72088 a écrit:

Pour le Zéro, je trouve ça magnifique, mais dire qu'une machine à plus de 1 000€ c'est pas cher, là faut arrêter le délire !!! Je pense aux ados comme je l'étais il y a 35 et qui rêvent de se lancer avec leur argent de poche... autant faire des maquettes d'avions!

Tout dépend de ce que l'on recherche. Sur un réseau en 0, on n'a pas souvent la possibilité de faire tourner des rames de 10 voitures. D'ailleurs, je suis persuadé que ce n'est pas la bonne échelle pour cela. Mais du matériel détaillé et bien patiné dans une surface petite pour le 0 mais déjà énorme pour la majorité d'entre nous, cela revient à une ou deux machines et une dizaine de wagons...j'ai bien peur qu'avec le matériel accumulé en N en 15 ans, je n'y soit pas très loin. Après faut savoir ce que l'on veut.

Bonne journée,
g

méléagant a écrit:

Le 0 français n'est pas fabriqué de toutes pièces, cette scène existe depuis de nombreuses décennies, il suffit de se pencher sur les productions Fulgurex, Metropolitan ou Lemaco/Lematec pour s'en rendre compte et là je doute fortement que l'on aie à faire à des bricoleurs, mais plutôt des collectionneurs.

Et si, les rédac le disent: "le 0, on le porte à bout de bras".

Dans mes propos, je ne pensais qu'aux personnes qui font un réseau en 0. Pas aux collectionneurs. Pour moi la collection est un autre univers, pas du tout bricoleur, bien au contraire, des contemplateurs, ce qui est très respectable aussi.
Mais qd on construit un réseau un N ou HO, le bricolage est de mise. Il n'y a qu'en HO où il est possible de faire de l'assemblage d'éléments tout fait et obtenir un résultat raisonnable...et encore. Dans les autres échelles, il faut souvent créer les éléments de décors, accastillages et autre particularité...même si c'est de moins en moins vrai aussi en N.
Voilà pourquoi le terme de bricoleur, jamais péjoratif pour moi.

babord a écrit:

gk a écrit:

sur ce point, je crois que je peux causer : ils sont preneurs d'articles sur le N, encore faut-il leur proposer ! Leurs sollicitations sont toujours là.

J'avoue que cette réponse récurrente de la part de LR continue de me rendre perplexe.

C'est un peu facile de faire une revue si c'est aux lecteurs d'envoyer des articles, non ? Bien sûr, je ne mets pas du tout en cause la qualité des articles que des Nistes ont rédigés pour LR. Je trouve simplement que c'est très confortable de la part de la rédaction de solliciter des articles pour remplir une revue, et de gagner de l'argent sans peine aux crochets du lecteur/rédacteur (qui est probablement rémunéré, mais l'est-il à la hauteur de la valeur ajoutée qu'il apporte au magazine... ?).

C'est également facile de la part de LR d'écrire que si on veut des articles sur le N, on n'a qu'à les écrire nous-mêmes et les leur envoyer ! Bah alors a-t-on vraiment besoin d'eux pour publier, à l'heure des blogs et des forums ? Je trouve que c'est une posture osée de la part de la rédaction de se défausser et de retourner la responsabilité de l'absence d'articles sur le N sur les Nistes eux-mêmes (je le vis mal, je ne dors plus, je ne mange plus, je perds du poids c'est terrible ). Excusez-moi, j'ai cru que les membres de la rédaction aimaient leur travail et avaient plaisir à faire des reportages puis à rédiger des articles. Cela signifierait-il que le N ne les intéresse pas au point d'aller chercher eux-mêmes l'information et rédiger des articles, mais qu'ils condescendent à faire l'honneur d'une insertion dans LR si on fait le travail à leur place ?

Concernant la politique des rédactions, il est clair que l'équipe de "permanents" est réduites, certes élargie par les intervenants réguliers, dit collaborateurs; dans ces conditions il est difficile de tout faire, réseau, modif matériel, numérique/canton, test...
C'est la but d'avoir des collaborateurs...sauf que pour avoir du N régulièrement, diversifié, il faut des collaborateurs réguliers.
Après on peut parler de coût et rémunération. C'est sûr que c'est mal payé, mais qd j'étais étudiant, ça avait le mérite de me payer le matériel. Maintenant, ce n'est pas que je sois riche, mais plutôt que je n'achète plus beaucoup de matériels car j'ai moins de temps et moins d'argent car j'achète du lait en poudre, du liniment et autres délicatesses juvéniles....mais sans regret aucun !
Alors prendre du temps pour écrire un article et avoir des membres d'une certaine association te tomber dessus pour gagner des cacahouètes... je laisse ma place et je joue à cache-cache avec mes garçons !

g