Chemin de fer du Vivarais

LE MASTROU - Le Chemin de fer du Vivarais en Ardèche

Le Dauphiné Libéré

Citation :

Mastrou : des bénévoles ou de l’exploitant, qui prendra le train ?



Au pays du Mastrou, rien ne va plus entre Kléber-Rossillon, le repreneur, et l’association de Sauvegarde et de gestion
des véhicules anciens (SGVA) créée en 1969 pour soutenir le petit train touristique à vapeur de la vallée du Doux.
Le torchon brûle même tellement entre professionnels et bénévoles qu’on ne se parle plus que par avocats interposés et
que des anciens de la SGVA ont décidé de quitter le train en marche (lire ci-dessous). Au cœur de la discorde, le matériel
restant de la société d’économie mixte. Dans les ateliers de Lamastre ou de Tournon, des locomotives, des autorails, des
voitures de voyageurs, dont certaines à l’état de pièces détachées, sont toujours en attente de liquidation. Un matériel
qui aiguise les appétits.

« Lorsqu’on a fait notre étude auprès du conseil général, explique Yves Pradon, directeur général de Kléber-Rossillon, on
avait noté qu’il nous fallait la totalité du matériel pour pouvoir disposer des pièces, restaurer et réparer. Mais l’association
veut elle aussi le racheter. Ils considèrent que c’est leur train. Mais que vont-ils faire avec ce matériel ? Cela coûte très cher
de le remettre en état… Et puis, nous, on est les seuls à avoir un projet économique. On ne fait pas ça pour le seul plaisir
de bader devant une belle machine ! Ils nous ont proposé une convention que l’on ne peut pas accepter : c’est à nous de
faire les travaux de remise en état et, si dans un délai de cinq ans l’association veut récupérer la machine, on aura dépensé
350 000 euros pour rien ! S’ils nous avaient proposé du matériel en état et demandé de l’entretenir, on aurait dit OK. »



Si la Mallet 404 ne fera pas l’objet de dispute, revenant à l’exploitant Kléber-Rossillon, le reste du matérielà liquider est
en train de « véroler la reprise du chemin de fer », selon Vincent Piotti de la SGVA.

Au regard du professionnel soucieux de rendre le projet viable, Vincent Piotti, vice-président de la SGVA, oppose celui de
l’amoureux du patrimoine soucieux de sa préservation : « L’association composée de bénévoles est présente depuis 1969
pour exploiter et entretenir le Mastrou, explique-t-il. Et au fil des années, il y a du matériel que les bénévoles ont acheté.
Sur certaines pièces, l’exploitant ne reconnaît pas la propriété de la SGVA. Ce qui est difficile, c’est qu’il change d’avis
régulièrement. » Et de justifier son positionnement auprès du liquidateur : « Un véhicule a été détruit par l’exploitant, si
d’autres matériels sont inutiles, il ne faut pas que ça parte en pièces détachées ou que ce soit revendu à un ferrailleur ! »

Toutefois, Vincent Piotti se dit conscient que l’avenir ne sera pas le passé : « Pendant 39 ans, les bénévoles ont été actifs à
côté des salariés. Aujourd’hui, nous sommes conscients de l’impossibilité de l’articuler de la même façon. Notre objectif n’est
pas d’exploiter la ligne. La SGVA salue la remise en selle du Mastrou. Nous n’avons ni nostalgie, ni rancœur mais la pollution
du passé gangrène la spirale positive et l’avenir mais il n’est pas question pour la SGVA de se dessaisir de ses biens. Le
problème de la liquidation judiciaire est en train de véroler la reprise du chemin de fer. » Et il ne devrait pas être résolu avant
plusieurs mois encore.

Un conflit dont se serait bien passé Kléber-Rossillon qui entend toujours tenir ses engagements de refaire siffler le Mastrou le
1 er juillet 2013. Ce qui de l’aveu même de Vincent Piotti est « un sacré défi ».

J’espère qu'une solution sera trouvé ,et que ce beau matériels aura encore de beau jours sur les rails

Et en plus une nouvelle association a été crée par d'anciens présidents de la SGVA, cela ne va pas favoriser la résolutions des problèmes...



Philippe du 77 qui restera fidèle à le SGVA

Encore un journaleux tres compétant qui attribue un Billard a MICHELIN

Il fait ce qu'il peut et il peut peu
1/ sait pas changer une roue (Michelin)
2/ sait pas plus jouer au Bill Yard

RE 460 a écrit:

Encore un journaleux tres compétant qui attribue un Billard a MICHELIN

Bonjour,

S'il n'y avait que cela !
Monsieur Pradon est PDG de la Société en Nom Collectif du Chemin de fer du Vivarais, et n'a selon les sites de renseignents sur les sociétés, rien à voir avec Kleber Rossillon.

Les chiffres annoncés sont totalement fantaisistes, et montrent bien la volonté de ne pas aboutir. 350 000 Euros correspondent approximativement à la restauration d'une Mallet Vivarais, dont les 5 chaudières sont à refaire (approximativement 100 000 Euros pièce).
Sur la machine 104 propriété de la SGVA le plus gros du travail a été fait, il ne reste qu’à remonter les suspensions, les bielles, régler la distribution et faire passer l'épreuve. En l'absence de dialogue il n'existe aucun devis mais il y en a pour moins de 100 000 Euros, sur une machine spécialement bien conçue et endurante.
La SGVA n'a jamais fait de contrats de 5 ans mais uniquement de 10 ans (correspondant aux cycles de timbrage des chaudières).

La SGVA n'a jamais été une association de mécénat. Dans la mesure où il y a usage commercial il est légitime que le propriétaire en tire une contrepartie, soit sous forme de travaux, soit sous forme de loyer. Au lieu de cela la SNC CFV assaille l'association de courriers d'avocats contestant la propriété de la machine pourtant achetée régulièrement avec un acte notarié.

Triste

SIA

habitant le Cheylard ancienne gare centre du CFD vivarais et a deux pas de Lamastre. Outre la triste bataille entre les CFV et la SGVA avec au milieu la nouvelle association dont fait parti le fondateur et financeur principal de l'ancien Mastrou "Mr Arrivetz", je ne vois pas comment il peuvent faire redémarrer une vapeur pour juillet 2013, surtout que la nouvelle gare côté St Jean de Muzols se construit lentement.
Espérons que les fêtes de fin d'années pourront apaiser les tensions. il faut croire au père Noël .

En tous cas l'autre association les Voie Ferrée du Velay (ancienne ligne CFD Vivarais entre St Agrève et dunières) malgré leur faible moyen financier, mais grâce à leur travail énorme, a maintenant deux machines à vapeur (mallet 020 020 PO Corrèze et corpet 040) ainsi que des autorails Billard.
Chapeau bas messieurs.
j'y suis allé deux fois cette année et je ne regrette pas !

La photo présentée a été quelque peu détournée de son origine. Il s'agissait d'une photo souvenir du repas annuel de la SGVA tous les 11 novembre. Se retrouvent dessus des gens qui sont bien fidèles à la SGVA.
Il y a une certaine cacophonie dans les motifs de départ depuis quelques années ; je ne vois pas bien ce qu'une association nouvelle apportera de plus, sauf si elle obtient des autorisations qui étaient refusées avant.
Il y a lieu de faire une mise au point, monsieur Jean Arrivetz n'était pas fondateur, mais co-fondeur de la reprise (il n'aurait rien pu faire seul). Il est possible qu'il ait mis un peu d'argent, mais la plupart de ses actions provenaient d'augmentations de capital faites à partir de réserves constituées sur les recettes.
Peut-être que tout n'est pas dit pour une reprise de la vapeur au 1er juillet 2013. Le seul élément connu est la chaudière de la 414, mais le châssis est retenu chez un sous-traitant jusqu'à la liquidation des biens et du passif.

SIA