Bonjour,
La question bien que simple amène à une réponse complexe comme bien souvent à la SNCF.
En époque V et VI, aucune règle fixe mais on essaye de ne pas arrêter les trains sous les tunnels et on reporte les signaux de cantonnement en fonction des tunnels à l’entrée ou à la sortie.
Dans les tunnels longs, des signaux de cantonnement intermédiaires sont installés.
Le tunnel de la Nerthe, par exemple, comporte deux cantons dans chaque sens.
Dans les époques antérieures, les tunnels d’une certaine longueur (je mets d’une certaine longueur car je ne connais pas la limite) étaient précédés d’un carré de cantonnement.
Ces cantons étaient appelés canton tunnel. Ceci afin que les personnels et les voyageurs ne soient pas incommodés par la fumée.
De plus, il existe aussi une signalisation spécifique autorisant le mécanicien d’un train arrêté dans un tunnel mal aèré à refouler à l’air libre.